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Historique

 

Les Seigneurs de Momas,

du XIVème siècle à la Révolution

 

 

Partie 1: 1344-1630

 

L’existence de la seigneurie de Momas est attestée dès la fin du X° siècle par la chartre de fondation de l’abbaye de Larreule, rapportée par Marca dans son Histoire du Béarn : « Le comte de Gascogne Sance, qui avoit succédé à son père Guillaume et à son frère Bernard, comme le dit expressément cette chartre, donna au monastère un lieu nommé Pardines qui estoit une dépendance de sa Cour et maison seigneuriale de Momas en Béarn …Et Rabi Dat de Momas, qui estoit un puissant cavalier, céda au profit du monastère, avec le consentement de son fils Guillaume, tout ce qu’il possédoit au lieu de Momas »[1]

 

Le 5 janvier 1344, Alénor de Comminges, mère et tutrice de Gaston III, et son fils, après avoir fait convoquer les nobles dépendants de l’antique cour d’Eslayou, prêtent le serment habituel et reçoivent leur hommage ; 17 nobles sont présents mais 11 sont absents dont Ramon Furt , senhor de Momaas. Le 14 février 1344, Ramon Furt, senhor de Momas, est témoin lors du renouvellement du paréage conclu entre les vicomtes de Béarn et l’abbaye de Larreule, au sujet des villages de Larreule, Uzan et Mazerolles. Le même jour, il fait hommage et prête serment de fidélité à Aliénor de Comminges – pour le temps de sa tutelle- et à Gaston III : « Ramon Furt senhor de Momaas fe homenadge e sagrament de fideutat e la forme dus nobles à madaune e a mossenhor, e egs queu recebon au sagrament deus autres nobles »[2]

 

La Chenaye-Desbois, dans son dictionnaire de la noblesse, affirme que Ramon-Furt servit dans les guerres de Gascogne contre les Anglais en 1346 etc. et qu’il fut père entr’autres enfans d’Arnaud qui suit d’Assivat et Marie de Momas, mariée à Gaillard de Luc, seigneur de Luc de Béarn.[3]

 

Guilhem de Momas fait hommage  à Gaston Fébus entre 1371 et 1376.[4]

 

En 1385, le dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn mentionne la borde deu senhor de Momaas…[5]

 

D’après La Chenaye-Desbois, Arnaud de Momas, seigneur de Momas fut du nombre des Chevaliers et Ecuyers qui passèrent en revue au Château d’Ortès en 1376 pour servir contre les Anglais.[6] Il est aussi témoin lors de l’établissement du Règlement sur le vin et vignes à Bougarber en 1383.[7] Il rendit hommage de sa terre à Gaston, vicomte de Béarn en 1391.[8]. Il épouse Bernèze de Béarn et donna quittance de sa dot à Gaston de Foix, vicomte de Béarn, le 24 mars 1400. Ses enfans furent entr’autres : Jean qui suit et Doucine, mariée en 1519 ( !) avec Auger d’Andoins seigneur de Doazon.

Jean de Momas, seigneur dudit lieu eut pour fils, Pierre, seigneur de Momas qui épousa Jeanne de Loubie et en eut Louis, père de Louise, dame héritière de la terre de Momas, qu’elle porta en mariage à Jean, Seigneur de Caubios en Béarn en 1442.

 

Selon ce même auteur, Pierre, cadet des Momas, né vers 1376, épouse Simone de Baudéan en 1414.[9]  A cette époque les armes des Momas étaient d’argent à deux ours levés de sable.[10] Leur fils aîné, Jean, continua la postérité des Baudéan, et le cadet sera la tige des Baudéan-Parabère qui donna un maréchal de France et deux chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit.[11]

 

Loys, senher de Momaas est présent aux séances des Etats lorsqu’il fut délibéré des relations à établir avec la Guyenne anglaise, le 5 janvier 1432.[12]

 

Le 18 novembre1457, noble En Loys, senher deudiit loc de Momaas, est présent avec d’autres habitants de Momas pour défendre leurs droits face aux prétentions des Ossalois et des Palois au sujet des limites du Pont Long.[13]

 

En 1465, sentence du sénéchal de Béarn dans un procès opposant Louis, Seigneur de Momas, et Jeanot de Lannecaube, son gendre, aux habitants de Momas, touchant à l’exécution d’une sauvegarde obtenue par ceux-ci contre leur seigneur. Un procès oppose les jurats de Momas aux habitants pour injures et menaces.[14]

 

En Johanot de Lannecaube, seigneur de Momas, souscrit le14 janvier 1508, à Casteide-Candau, une obligation de 300 francs en faveur de Jean de Sauterisse, de Casteide-Candau, son beau-frère, époux en secondes noces de noble Jeanne de Lannecaube.[15]Les Sautrisse étaient encore abbés laïques de Casteide-Candau en 1608.

Entre 1504 et1509, quittance de 400 francs en faveur de Jeanot de Lannecaube, seigneur de Momas en déduction de la dot de sa sœur Jeanne mariée au Seigneur de Puyoo qui est décédé mais qui a un fils.[16]

 

Pées ou Pierre du Périer épouse Marie d’Artiguelouve. Ils sont les parents de Marie du Périer, dame de Momas et de Sévignac, mariée par contrat du 11 février 1523 à Jean, alias Thomas de Terride.[17]

Johanot de Navailles, seigneur de Siros et d’Arricau est le mari de Quitterie de Lannecaube. La seigneurie d’Arricau lui venait de sa femme, car on sait que le 14 mai 1515, Johanot de Lannecaube, sieur de Momas avait rendu hommage pour la seigneurie d’Arricau au nom de noble Quitterie, dame d’Arricau, sa sœur ou sa fille.[18]

 

Jean de Béarn épouse Bertrande de Poye le 1er septembre 1532.

 

Guilhem Arnaud du Périer épouse Jeanne de Béarn. Leur fille aînée aurait porté les biens dans la maison d’Arricau dont l’héritière est entrée dans celle de Montesquiou-Fesensac.[19] Barbe de Béarn, veuve de Jehan d’Arricau en 1561.[20]

 

Au XVI° siècle, lo senhor de Momaas est aussi abbat deu loc de Lannecaube.[21]

 

Serment de fidélité prête par les habitants de Momas à Johanot de Lannecaube, leur seigneur.[22]

En 1538, aveu et dénombrement de Johanot de Momaas.[23] Cet acte énumère les biens qu’il possède noblement : les seigneuries de Momas et de Lube, l’abbaye laïque de Lannecaube et la domengeadure d’Artigues. Il le déposera et prêtera serment de fidélité le 2 février 1538.[24]  Malheureusement les articles concernant Momas ne sont pas très précis : en le dit lieu, il a une maison appelée la Salle auprès de laquelle il a quelques champs et vigne mais ne sait combien peut contenir.

Item, dans ledit lieu, il a une bouverie avec terres pour le labour et trois paires de bœufs ;

Item, il a un moulin sur le fleuve appelé le Luy en lequel ses soumis sont tenus d’aller moudre les grains, et pour cette obligation de moudre, rester chaque fois vingt-quatre heures sous peine de perdre les sacs et farines et de payer six sous morlans pour chaque fois qu’ils feront le contraire.

Il perçoit à Momas trente quatre à trente-cinq écus de fief, quinze quartaux d’avoine ou environ, et trente sous d’oublies, à Lube vingt-sept écus, et pour la domengeadure d’Artigues, sept ou huit francs.

 

Dans un autre acte, daté du 21 janvier 1538, les héritiers de Johan de Pomero, official de Lescar, dénombrent les fiefs qu’ils ont achetés au seigneur de Momas, et situés au lieu de Momas.[25]

Le 10 mars 1539, noble Johanot de Lannecaube, sieur de Momas est présent au mariage de noble Mathieu de Béarn, seigneur d’Arribère et de Catherine de Saint-Lanne [26]

Entre 1539 et 1572, affièvements de terre par Jeanot, seigneur de Momas, en faveur Jean Saint->Martin, et par Jean, seigneur de Momas à Ramonet de Larriu [27]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                Lettre du 19 Juin 15XX (année en cours de vérification) envoyée par Henri IV au Seigneur de 

                                                                                                       Momas suite à une dispute entre le Roi et Mr le Maréchal d'Ornano. Originale visible.

 

 

 

L’état de ce qui est nécessaire pour établissement  d’un camp de 15000 hommes destinés à la conquête de Navarrenx, dressé par le roi de Navarre mentionne que « M.  de Momas en commandera 300 » [28]

 

Acensement de terres à la communauté par Jean et Johanot, seigneurs de Momas.[29]

 

Le 25 mai 1554, noble Johanot de Lannecaube, seigneur de Momas, rachète à Bertrand de Roques l’abbaye laïque et le droit de recouvrement de la dîme de Coslédaa pour 211 écus 2 sols.[30]

 

Gabriel, seigneur de Momas, se rend adjudicataire sur saisie, vers 1565, de la maison Boeil, alias de Bertrano, qui avait été possédée par les défunts Johanot de Boeil et Catherine de Baas, sa femme.[31] Il est présent au contrat de mariage entre Christine de Béarn, fille de Matthieu de Béarn et de Catherine de Saint-Lanne et Jourdain de Lalanne, de Lalongue, licencié en droit.[32]

 

Gabriel est de religion prétendue réformée.[33] Il assiste le 25 septembre 1570, à la séance des Etats, lors de laquelle Martin de Luger, accusé de crime de haute trahison et de lèse majesté, est révoqué de ses fonctions de syndic de Béarn.[34]

Gabriel avait épousé Anne de Poy, leur fils unique Jean, hérite. Il institue ensuite comme héritière, sa sœur Bertrane.

 

Pès de Boeil, fils de Johanot de Boeil et de Catherine de Baas, rachète la maison de Boeil, le 28 novembre 1583, à Nay, pour le prix de 150 francs, des mains de noble Jean d’Auga, capitaine et tuteur de Bertrane, dame de Momas, et fille de Gabriel.[35]

 

Le 9 mai 1588, engagement de la seigneurie de Momas, par Paul d’Auga, capitaine, tuteur de Bertrande en faveur de Jean- Bertrand de Salles, gouverneur de Navarrenx. Il s’agit d’une vente « ab carthe de gracie (faculté de rachat, moyennant la somme de dix-huit cents livres tournoises, employées pour le rachat de la dîme de Sedze et de la viguerie d’Artigues incantades (saisies) à la requête de Noble Jean de Momas et Margalide de Momas, oncles de la dite pupille »[36]

Dans son testament du 6 septembre 1600, Bertrane désigne comme héritier son oncle Bertrand de Momas frère de Gabriel, qui n’accepte que sous bénéfice d’inventaire.

 

Gabriel de Momas, seigneur de Castaignos, est désigné comme exécuteur testamentaire (testament du 5 octobre 1591) par Jeanne de Béarn, dame d’Arribère.[37]

 

En ce début de 17° siècle, il existe au moins trois Bertrand de Momas et deux Gabriel de Momas :

  • Bertrand de Momas, seigneur de Momas, de Lannecaube, Lube et autres lieux et places, mestre de camps en ville Metz, Toul et Verdun et pays messin, capitaine en chef d’une compagnie du régiment entretenu par le roi dans ladite ville, frère et héritier de Gabriel de Momas, seigneur de Momas,

  • Son cousin Bertrand de Momas, seigneur d’Esgoarrabaque, époux de Magdeleine de Mériein, sans descendance et dont la sœur a épousé Pierre de Mirande de Morlaas,

  • et Bertrand de Momas, fils de Gabriel de Momas, seigneur de Latrille, de Casalon, de Castaignos dans les Lands, cousin germains des précédents, et de Jeanne Lataulade.

 

Bertrand, seigneur de Momas, avait épousé en premières noces demoiselle Marie de Salcède et en a eu une  fille : Philippe de Momas. Veuf de Marie de Salcède, d&décédée avant 1601, il épouse Marthe de Comminges avant 1602.[38] Il donne quittance de 10 000 francs à François de Navailles pour la dot de Marthe le 27 octobre 1604.[39] Le lendemain, il achète le quart des terres de Portet et Castetpugon et la moitié de celles de Diusse à Egrégy Me Bernard de Lacoste, procureur d’Antoine II Antonin de Gramont.[40] Le prix est payé le 10 novembre 1604.[41] Cette seigneurie sera à nouveau vendue par Antoine de Gramont le 6 janvier 1608 à Tristan de Corbères et Jean de Hiton.[42]

 

Bertrand, seigneur de Momas, capitaine au régiment de M. de Vauzé, assiste au mariage de Ramon de Sassoubre, abbé de Mouhous, avec Madeleine de Méritein [43]

 

Le 10 mai 1606, un arrêt du Parlement de Bordeaux est rendu en faveur de noble Bertrand de Momas, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, maître de camp, commandant pour le Roi en la ville de Metz et pays messin contre noble Carbon Domps, sieur et baron de Hontas. Bertrand accusait le seigneur baron de Hontas de s’être emparé des biens de Bertrande de Momas, dame de Saint Gern, fille de feu Gabriel de Momas, frère dudit Bertrand et héritière de son frère germain feu  noble Jean de Momas, fils unique de Gabriel. La terre de Saint Gern venait de demoiselle Anne de Poy, épouse de Gabriel de Momas, et le seigneur de Hontas, son proche parent, s’en prétendait héritier sans tenir compte de tout ce qu’avait fait ledit Gabriel pour le bien de sa femme [44]

 

Sa fille, Philippe de Momas, mariée d’abord à noble Henri, seigneur d’Artiguelouve, épouse ensuite noble Erard de Navailles, seigneur et baron de Dumes, par contrat du 24 septembre 1612 [45]

Dans ce contrat, Philippe se « promet pour moller et espouse audit seigneur Erard de Navailles ab l’advis et consentement deudit seigneur de Momas, son pay, damoiselle Marte de Comenge, femme deudit seigneur de Momas, noble Bertrand de Momas, seigneur d’Esgoarrabaque, noble Gabriel de Momas, seigneur de Latrille et autes plasses et autes, sous proches parents et amiscs ».

Ce même acte mentionne aussi qu’une transaction avait eu lieu, par acte du 24 février 1601, à propos de sommes – vingt-deux mille francs messins – délaissés par sa première femme, Marie de Salcède, mère de Philippe. Bertrand se justifie lors de la passation du contrat en assurant avoir employé talle somme et aute plus grande per liquidar et paguar lous deutes passives de la dite dame cum appar per acquits que loudit seigneur de Momas a enter sas mas et aquetz exibie en présence deux testimonis en consequence de las condamatious otingudes contre luy, ladite damiselle de Momas, sa fille, lou a per expres acquitat sy que acquite la dite somme de vingt et dux mille francqs per las considerations susdites.

Bertrand dote sa fille de vingt mille francs bordelais: « la somme de dets et sept mille francqs bourdalès lou jour de las nopces et lous très mille francqs restant, un an après et outre et au pardessus de lasdites sommes, lou a promis si bien baillar lou jour de las nopces très raubes ab lou cotilhous respondents à las raubes, sçaver es l’un raube de balour negre à plen fondz, l’autre de satin et l’autre de Damas; la dot sera employée par les seigneurs de Navailles aus désengagement deux biens engadjats et per especial las seignouries deu Capitaine, et de la Serre et Moulin de Dume

Une disposition deu contrat prévoit une éventuelle difficulté pour le nouveau couple à cohabiter ave le baron de Banos et sa femme: es estat conbengut et accordat entre lousdits seignours de Navailhes et de Momas que a cas lousdits futurs conjoints ou a poudossen compatir et accordar de viver ensemble ab loudit seingeur de Navailles et damiselle de Grossolles, sa molher, en acquet cas, loudit seigneur de Navailles a baillat sy que per thenour deus pactes bailhe audit seignour de Navailles son fils et à ladite damiselle de Momas, sa future espouse tant en proprietat que usufruict, la maison seigneuriale de dume ab las appertinences et dependences, dequère honestament mublabde, entenden si bien toutes partides que so es du per tout d’un futur con,joint demouraran si bien en cas de prédécès l’un à l’autre et à las medishes condition ou audit seignour de Navailles  fils ou à ladite damiselle demorasse survivant, ladite damiselle jouira avec enfant de la susdite Maison et biens et appertenances dequère, et senx enfants tant entro la susdite somme de vingt mille francqs  de la susdite dotte et quoatte mille francqs baillhats par agensament lou seran intervient pagades loudit seignour de Navailles pay, de son bon grat et volontat, pet meinthenir ne union et concorde sa famille…accorde un somme de deux mille cinq cents livres à titre de dot à chacun des frères et sœurs du futur époux : René, Zacquarie, Marguerite, Françese et Susanne »

Enfin, les parties contractantes promettent et jurent Au Diu Vivent selon la formule protestante qui concluait alors les actes officiels et qui est devenue depuis le juron favori des Béarnais.

 

Bertrand est installé dans la prébende de Sainte-Catherine de Larreule en 1620.[46]

 

Bertrand se remarie une troisième fois, par contrat du 13 juin1621, avec demoiselle Henrie de Samsons, fille de noble Bernard de Miossens, seigneur de Samsons et de dame Françoise de Montesquiu, dame de Saliras [47]

 

Bertrand d’Esgoarrabaque achète les seigneuries d’Abos et de Tarsac, Bésingrand et Parbayse en 1623 [48].

 

Philippe de Momas s’estime lésée dans sa constitution de dot et redemande à son père des comptes sur la dot de sa mère. Le 19 septembre 1624, il transige sur le juste paiement de sa dot et lui verse trois mille francs supplémentaires. Il est alors mestre de camps de l’infanterie à Verdun, et capitaine d’une compagnie entretenue dans cette ville [49]

 

Bertrand test le 22 juin 1626.[50] Il ne s’agit pas d’un testament olographe ou devant notaire car Bertrand a choisi la forme la plus confidentielle et la plus théâtrale, le testament solennel : il dicte ses dernières volontés à un sien confident et ami ; le testament est écrit sur trois feuillets cousus. après pliage du cahier, il y appose sept sceaux de cachet de cire rougeen bonne et solemne forme, et le même jour, il présente le sac contenant son testament et dernière volonté à plusieurs témoins devant le notaire de Lembeye qui en dresse un acte joint au testament.

 

Bertrand donne quittance à Jean Marc de Miossens, fils de Bernard pour 8000 francs, dot d’Henriette, entre 1629 et 1631[51]. Affièvement de terre par Bertrand, seigneur de Momas et Lannecaube en faveur de Jean de Concerne [52].

 

Bertrand est encore vivant le 17 juin 1640 puisqu’il acense une terre[53]. Il décède le lendemain ou le surlendemain, car Philippe de Momas, dès le 20 juin 1640, donne procuration à son mari pour recueillir la succession de son père, feu noble Bertrand de Momas. Elle avait épousé en troisièmes noces par contrat du 21 décembre 1630, noble Augustin Poyferré, seigneur de Baron[54]. Dans sa procuration, retenue dans la paroisse d’Audéjos en la maison noble de Baron, Philippe- qui ne connaît pas encore le contenu du testament –  pense alors être selon la titulature familiale depuis un siècle, dame dudit lieu de Momas, Lube, abbé de Lannecaube et de Sedze et domengère de la domengerie d’Artigas….Elle donne pouvoir pour intenter toutes actions tant en demandant  que déphendant[55]. La date de l’acte, dès le lendemain des obsèques de son père, peut indiquer qu’elle s’attend  à un règlement de succession difficile.

 

À plus de trois siècles de distance, il est difficile d’apprécier d’après ces quelques documents les relations entre Philippe de Momas, son père, la troisième femme de son père, mais les transactions entre eux et plusieurs formulations du testament montrent que Bertrand de Momas, devinait, dès1626, que sa fille aurait du mal à accepter ses dernières volontés.

 

 

Partie 2: 1630-1819

 

Premièrement, après avoir fait très gunlhades et signes de la croix et recommandé mon âme à Dieu le père, Dieu le fils et Dieu le Saint-Esprit qui ne sont que seul et mesme dieu, dis et déclare que je veux entends que mondit présent testament vailhe pour disposition testamentaire de touts et chacun de mes biens…

Après la révocation de tous ses autres testaments, Bertrand règle le déroulement de son enterrement : Dict et desckare qu’advenant la séparation de mon âme d’avecq mon corps, je veux et désire être enterré et ensevely dans l’église paroisalle du lieu susdit de Lannecaube où je suis seigneur et patron ; je veux et ordonne que les honneurs funèbres me soient faits dans la dite église fondée sous l’invocation de Saint Pierre, honorablement, selon ma qualité et  rancq que je tiens dans le monde, selon l(ordre que Dame, Henrie de Samsons, ma femme y donnera, à laquelle pour ce regard me remets entièrement.

Laisse et lègue au recteur qui se trouvera à Momas à l’heure de mondit décès pour dire en l’église paroissialle dudit lieu durant la première an après mondit décès, deux messes de requiem pour mon âme chaque semaine en pareils jours de lundi et de samedi la somme de cent livres tournoises de la valeur que dessus et payables de temps à autre, à proportions des services faicts, selon l’ordre de maditte femme ;

Item laisse et lègue à l’église de Saint Pierre dudit Lannecaube la somme de cinquante livres tournoises, en une fois, payées pour fournir aux réparations d’icelle selon l’estat auquel elle se trouvera, payables les dites cinquante livres, de temps en temps par l’ordre de maditte femme et selon qu’elles se feront et adviendront ;

Item, laisse et lègue aux pauvres de Lannecaube, la somme de quarante et cinq livres tournoises et aux pauvres de Momas, la somme de trente livres tournoises, payables et distribuables selon l’ordre et la discrétion de madite femme ;

Bertrand évoque ensuite brièvement sa première femme et sa fille unique : item dis que j’avais esté marié avecq feue Dame Marie de Salcède avecq laquelle avais procréé damoiselle Philippe de Momas, ma famille, laquelle j’avais cy devant mariée avec feu noble Henry, seigneur d’Artiguelobe et du depuis après son dessès, avecq noble Erard de Navailles, seigneur et baron de Dumes, …

 

Il passe sous silence son second mariage avec Marthe de Comminges, il est vrai qu’elle est décédée sans lui avoir donné d’enfants… et parle beaucoup plus longuement de sa dernière épouse : item, dis que n’ayant point d’autre enfant que laditte damoiselle Philippe, je me suis long temps y a, (5 ans) ,remarié avecq dame Henrie de Samson, fille de feu noble Bernard de Miossens, et dame Françoise de Montesquiu, dame de Sadiracq, et pour la bonne affection et amour que je portais à laditte dame Henrie de Samsons, lui avais fait aubaine, don et adventage sur mes bien au cas je vinsse à desséder avant elle comme aper par notre contract de mariage du traize juin mille six cents vingt et un, dis, veux et ordonne,que tout ce que je donne et constitue à ma ditte femme dans ledit contract de mariage porte son plain et entier effaict et autant que de besoing, soit confirmé le contenu dudit contrat et le ratifier.

Les répétions paraissent êtres dues plutôt à l’affirmation d’une volonté déterminée qu’à une erreur du copiste.

 

Il institue sa femme, Henrie de Samson, héritière particulière, en lui laissant la majeure partie de ses biens, en particulier plusieurs seigneuries et la totalité des biens meubles, méticuleusement énumérés : pour la peine, soin et travailh qu’elle a contribué à mes acquisitions, pour l’amour que je lui porte et pour lui donner de quoi soutenir longtemps sa qualité après ma fin, à icelle ditte dame Henrie de Samson, ma femme, laisse et lègue et, autant que de besoing, l’institue, fay et establict héritière particulière desdites seigneuries de Lannecaube, Meilhac et Mouhous… ; lits garnis, tapisseries, linges et ustensiles, bestiaux de tout poil, espèce et condition, lictières, chevaux, mulets et tout ce qui peut porter le nom de meuble ; ensemble aussy tous et chacun les fruits de granges,vin, fourrages qui lors de mondit décès existeront, mûrs et advenir sur les terres dépendantes de mes droit ou bien se trouveront ramassées en mesdites maisons de Lannecaube et Momas, moulins et granges desdits lieux ou en mon abbaye ou grange du lieu de Sedze ; … tout l’or ou l’argent monoyé ou à monoyer qui se trouvera dans mesdites maisons à l’heure de mondit décès et qui m’appartiendra en que lieu qu’il soient,joyaux, bagues, vaisselles d’argent de laquelle condition qu’elle puisse estre, … espécialement toutes et chacunes des sommes qui se trouberont m’estre dues par qui ou quelle personne que ce soit, dans le pays ou le pays de mes payes et appointements de mestre de camp à Metz et pays messin et capitaine en chef d’une compagnie du régiment entretenu par le roy dans ladite ville.

 

Bertrand prend d’ailleurs soin de  justifier les legs à sa femme par plusieurs arguments : item, dict que lorsque je vins à la possessions des biens de la maison de Momas, je la trouvais  chargée de plusieurs actes en engagement pour raison de quoi, je ne me monstray héritier que soubs bénéfice d’inventaire, acceptay cependant et acquis de mes propres denier la quote des biens distraits par mon  prédécesseur  et payai ceux qui faisaient partie desdits biens en engagement, et comme il a plu à Dieu bénir ma conduitte et ma fortune en diverses charges militaires que j’ay honorablement exercées soubs les commandements de mes roys, tant dedans que dehors le royaulme, depuis ce temps, ay encore acquis d’autres moyens et biens meubles et immeubles et entre autres, les seigneuries de Lannecaube, Meilhac et Mouhours, sy [bien] que je suis en droict de disposer de toutes mes acquisitions et généralement de touts et chacun les biens qui se trouvent acquis en ma personne, ensembles de deux quotes du bien entier que je possède, l’une comme l’ayant moy acquise et achetée et l’autre comme m’appartenant de mon propre chef.

Il prévoit également une contestation probable de sa fille qu’il ne désigne pas dans la première partie mais qu’il nomme dans la seconde : Et,[au cas] où mon héritière universelle plus bas nommée voudra disputer à maditte femme que ladite abbaye, juspatronat, dismes et honneur de Lannecaube sont avinturins et successoraux, je veux et entends que tous mes bien, généralement l’argent que laisse de dotte à maditte fihe de ma directe propre et plus particulièrement aussy du bien entier que je possède répondent et garantissent par compensation ou autrement par quelle forme qu’il se pourra et devra ladite abbaye, juspatronat, dismes et fruits donnés et légués à ma dite femme, a fin qu’elle soit assurée et maintenue au droit et possession desdits biens, sans aucune autre contestation ;

À la fin du testament, la formule traditionnelle accroît  le sentiment que Bertrand de Momas est contraint et forcé de léguer à sa fille ce qu’il n’a pu laisser à sa dernière épouse : Et comme ainsy soit que l’institution héréditaire et universelle soit le fondement de tout bon et véritable testament, je fais, nomme et institue pour mon héritière universelle de tous mes autres biens et choses, cognoissant le tout cy dessus, ladite damoiselle Philippe de Momas, ma fille, à laquelle néanmoins,prohibe et deffends pour bonne raison et considération estimation dudit héritage et la dissuasion de toute querelle….

 

Bertrand est effectivement enterré dans l’église de Lannecaube où l’on peut encore aujourd’hui voir la dalle de marbre noir portant ses armoirie : au bâton posé en bande accompagné de deux agneaux pascals, l’un en chef, l’autre en pointe.

 

La contestation prévue se produit effectivement l’ouverture du testament car un litige survient entre de Day, notaire de Lembeye et Pierre de Pierre, notaire d’Henrie de Samson : tous les deux veulent enregistrer les dernières volontés de Bertrand. Le 24 juillet 1640, la Cour, A ordonné et ordonne que ledit testament sera remis entre les mains dudit de Day notaire, pour estre insinué tant par devant les jurats du Lieu de Lannecaube et chaque au lieu où les biens de l’hérédité sont situés, et enregistré  par ledit de Day dans le registre du notariat. L’affaire n’est toujours pas réglée en 1641, puisque sa veuve, Henrie de Sansons, fait transcrire les pactes de mariage de Philippe en 1612 par Jean de Day, et un passage concernant les sommes que Bertrand se réserve de distribuer son soulignés.

 

Le 21 octobre 1640, jurament de fidellitat des manants et habitants de Momas à Augustin de Poyferré, mari et légitime époux de demoiselle Philippe de Momas, héritière universelle de son père, Bertrand de Momas, en vertu de la procuration du 20 juin 1640.[1] Philippe décède avant le 13 février 1646, date du remariage d’Augustin de Poyferré avec Marguerite de Captan.[2]

 

Selon les dispositions du testament de Bertrand, après le décès de Philippe, puisqu’elle n’a eu aucun enfant de ses trois mariages, la seigneurie de Momas revient à al famille de Mirande, dont un membre avait épousé une cousine germaine de Bertrand : les deux seigneuries de Lannecaube et de Momas sont définitivement séparées  Henriette de Samsons, héritière de Lannecaube, teste à Pau le 2 janvier 1656, dans la maison de dame Marie de Lacoste veuve à feu M. de Pardies, et désigne comme son héritier universel, messire Jean de Samsons, évêque d’Oloron.[3]

 

Les armoiries des Lannecaube Pardies et des Lannecaube Baliros dans l’Armorial du Béarn portent la tierce posée en bande et les deux agneaux pascals qui figurent aussi dans le blason des Momas des Landes et des seigneurs de Momas au XVIII    ° siècle.

 

Couvert de dettes, l’héritier, Jean de Mirande conserve Momas mais vend la seigneurie d’Esgoarrabaque et de Lamotte, le 12 février 1644 à  Jean de Lalanne, Seigneur de Claverie et au Seigneur de Cambet, pour la somme de 19000 francs payables le jour de Noël prochain venant.[4] Autre vente d’Esgoarrabaque, par Jean de la Motte, seigneur de Momas, Seigneur d’Esgoarrabaque,  à Jean de Lalanne.[5] Il revend les mêmes seigneuries le 6 septembre 1656, pour la somme de 25 800 francs, à David de Bordères, procureur de on père, noble Isaac de Bordères, d’Oloron. Cette fois-ci, la vente a lieu avec l’accord de la Cour du Parlement. La première transaction a dû être annulée à la demande d’Esther de Mirande, sa sœur, veuve de Jean-François de Navailles,[6]car la décision de la Cour qui autorise la vente, réserve les droits de substitution d’Esther de Momas, sur les autres biens provenant de la succession du feu seigneur d’Esgoarrabaque.[7] 

 

Le 5 février 1646, affièvement de terres par Jean, seigneur de Momas, en faveur de Jean de Vergès et  sa fille aînée.[8]

Entre 1645 et 1653, affièvement de terres par Jean de Mirande, seigneur de Momas, en faveur de Jean de Monicq et transaction entre les habitants d’Uzein et ceux de Momas sur un droit de pacage.[9]

Le 23 février 1653, vente par Johanot de Sacaze Dessus, autrement Casenave de Momas, d’une terre, en faveur de demoiselle Margueritte de Bordenave, femme à noble Jean, senhor de Momaas.[10]

 

Jean de Momas avait épousé Margueritte de Bordenave, fille de Pierre de Bordenave et de Jacmine de Navailles ? La sœur de Marguerite, Jacmine, épouse Paul de Mesplès.[11]

Jean de Momas meurt en 1675.

 

Pierre de Momas, héritier de son père Jean, prête serment et est reçu aux Etats de Béarn, pour la seigneurie de Momas, le 12 septembre 1662.[12] Hommage de Pierre de Momas pour la terre et la seigneurie de Momas, en 1667.[13]

 

Le 13 janvier 1669, mariage de noble Pierre de Momas, seigneur du lieu, et de demoiselle Marguerite de Bordenave, de Pau, habitant Aubertin, à Saint Faust. Ils sont parents au quatrième degré, et une copie de la dispense du 11 janvier 1669 figure à la suite de l’acte.[14]

Après requête des dénombrements de noble Pierre de Momas, assigné pour la seigneurie de Momas le 17 février 1673,[15] le 23 mars 1675, dénombrement de Pierre, fils de Jean, seigneur de Momas,[16] qui appose son sceau : écartelé au 1 et 4 à l’agneau passant portant une croix à bannière, au 2 et 3 à trois bandes.[17] Opposition de la communauté de Momas les 9 mai et 29 mai 1675. Défaut du 5 octobre 1675 du Seigneur de Momas, pas de jugement de vérification pour la seigneurie entre 1672 et 1686.

 

Le 29 avril 1685, noble Pierre, seigneur de Momas, assiste au mariage du fils de sa cousine, Louise Mesplès : messire Paul Joseph Desclaux-Mesplès, conseiller du roy et avocat général au Parlement de Navarre avec demoiselle Jeanne de Gassion[18] .

 

Il assiste aussi au contrat de mariage de sa belle-sœur Marie de Bordenave avec Pierre de Mirassor.[19]

 

Le 17 juin 1698, noble Pierre de Momas, qui n’a toujours pas réglé la succession de son père décédé vingt-trois ans auparavant , « vend » une piesse de terre laborable appelée Laugarot de Baqué, sise audit lieu pour la somme de trois cents cinquante-neuf francs, à son frère, noble Jean de Momas, prêtre, qui luy a acquitté et acquitte de pareille somme que le dit seigneur de Momas doit audit Sieur de Momas, avec plus grande, tant moins des intérêts de la légitime audit sieur de Momas, sans préjudice d’en venir à bon compte entr’eux au moyen de ce…Pierre dans cet acte de vente reconnaît qu’il avait auparavant « vendu » cette terre à Marie Bédora, sa servante, pour partie de ses gages et qu’il lui a rachetée le matin même, sous l’autorisation de Jean du Cau, son mary. L’acte de rachat, pourtant retenu par le même notaire, ne figure pas sur le registre.[20] Jean de Momas a signé : Momas Lassalle, prêtre acceptant. Jean de Momas Lassalle sera curé de Peyre en 1703.

Pierre meurt en 1700.

 

Dominique de Momas, héritier de son père Pierre, prête serment et est reçu aux Etats de Béarn le 21 juin 1700.[21] Le 23 mars 1700, il avait reçu quittance de 10 000 francs de Jean Paul de Tarride, seigneur d’Artigole, en paiement de la dot de sa tante Louise de Momas, mère de Jean Paul de Tarride.[22]

Il siège aux Etats de 1701 à 1744. Dénombrement de 1701.[23]

Le 11 avril 1703, contrat de mariage de noble Jean de Lasserre, de Ger, abbé d’Orbère, et de demoiselle Marguerite de Momas. Son frère aîné, Dominique lui donne à titre de dot a métairie qu’il possède à Jurançon appelée Touya et une somme de 1000 livres. Marguerite renonce à toute prétention sur  ce qui pourrait lui compléter tant du côté paternel que maternel en particulier du fait de leur père commun Pierre, et de son aïeule, demoiselle Suzanne de Pederest.[24]

 

Il passe une transaction avec Mgr Dominique Desclaux-Mesplès, évêque de Lescar et Paul Joseph Desclaux-Mesplès, avocat général, le 7 décembre 1703.[25] Cet acte met fin à un litige qui opposait de puis un quart de siècle, Pierre, le père de Dominique, à l’évêque, qui avait été le mari de sa cousine, Louise de Mesplès.[26]

 

Les Momas ont peu de liquidités car le 29 octobre 1704, noble Jean-Paul de Tarride, de Momas, seigneur d’Artigole, vend à noble Dominique de Momas, une pièce laborable appellée  Higuères pour la somme de deux cent quatre-vingts francs bordelois payés au moyen de la délivrance d’un cheval avec ses harnois, pour le prix de la somme de vingt-cinq écus, prix fait entr’eux, comme aussi la délivrance d’un manteau d’escarlate avec un galon et bouttons d’or pour un justaucorps, pour le prix de vingt cinq écus de trois livres, prix fait entr’eux et le restant qui est de septante et six francs, ledit seigneur de Momas, les avait bailhés au moment de la passation du présent acte… Jean Paul de Tarride n’était propriétaire de cette terre que depuis quelques jours puisqu’il l’avait acquise, pour le même prix, le onzième du présent mois de Maître Joseph de Sorberio, conseiller vétéran au Parlement.[27] Le revendeur, Jean Paul de Tarride, sieur d’Artigole, est un cousin germain de Dominique de Momas. Il est le fils de noble Jean d’Artigole, seigneur d’Angos et de Louise de Momas.[28] Le 15 novembre suivant, Jean Paul de Tarride vend une pièce de terre à Maître Jean du Fau, procureur du sénéchal de Pau, pour 400 livres et promet de faire approuver la vente à dame Louise de Momas, sa mère, aux sieurs de Tarride, curé de Bérenx et de Dugès, curé d’Arrouses, ses frères. Dominique de Momas est témoin du contrat.[29]  Le 11 janvier 1705, noble Jacques de Tarride, seigneur d’Exurès et noble Jacques de Barinque, aussi seigneur dudit lieu, vendent deux arpents et demy de touya à prendre dans la piesse de terre appellée Lehorcq de Tarride pour cent vingt-cinq francs, à de Goaren de Momas, somme compensée par le prix des travaux faits par de Goaren pour la réparation de la maison de Tarride et de leur chapelle en l’église du présent lieu.[30]

 

Dominique de Momas vend lui aussi de nombreuses pièces de terre : en mars 1707 (confirmation par acte du 9 avril 1723) à Jean Cyprien de Bordenave, conseiller, une terre de 7 arpents à Saint-Faust dépendantes de la métairie appelée de Berlin ( ?)  à raison de 75 livres l’arpent,[31] le 1er avril 1713, le verger de Catherine (150 F) qu’il avait acheté sur saisie le 24 décembre 1713, par acte dressé au château de Momas, le Bergerot de Bernèze (50f)…

 

Le 26 janvier 1714, noble Bertrand de Momas, abbé, cadet de la maison de Momas, agissant pour son frère aîné, Dominique, absent, vend la pièce de terre pré brenessar appelée Las Heuguières de Vidos pour 230 livres tournoises et 13 sols.

 

En 1718, conflit de Dominique et Jean de Baradat de Momas.[32]

 

Noble Bertrand de Momas, abbé de Sarpourenx, 70 ans, décède à Momas le 28 mai 1741. Il est inhumé dans l’église en présence de noble Dominique de Momas, seigneur du lieu et de sa famille.[33]

Dominique de Momas, seigneur du lieu, 70 ans décède à Momas, le 3 décembre 1744. Il est inhumé dans l’église le 4 décembre 1744.[34]

 

Bertrand de Momas, fils de noble Dominique de Momas et de demoiselle Magdeleine de Loyard a été baptisé à Pau le 28 septembre 1709.[35] Sa sœur, Marguerite a été baptisée le 6 avril 1711,[36] une autre sœur, Marie Magdeleine , baptisée le 6 février 1713 a eu pour marraine, Marie Mageleine de Loyard  tante de la baptisée et pour parrain, représenté, noble Daniel Daugé, gouverneur de l’Acadie.[37]

Noble Bertrand de Momas  prête serment et est reçu aux Etats de Béarn le 1er mai 1745.[38]

Marie [Magdeleine ?] de Momas épouse Daniel Lapuyade Rostan à Pau, le 25 janvier 1728. Ils sont parents au quatrième degré.

Bertrand sera témoin lors du mariage de leur fille Magdeleine avec Joseph Abbadie-Camplong, seigneur de Cescau et conseiller au Parlement, le 28 avril 1745.[39] Les futurs époux  sont parents au 4ème degré.

 

Le 16 septembre 1746, Bertrand, seigneur de Momas, porte plainte : Le ruisseau appellé Luy qui passe dans le même lieu était pourvu de quantité de poisson ; il y a eu des personnes qui ont esté assez hardies pour y jetter de la coque du Levant  et ont fait périr quantité de poisson qu’on a pris ; on a encore profité de la grande sécheresse qui avait presque mis à secq ledit ruisseau ; ayant vidé les eaux qui étaient dans iceluy, où l’on a pris tout le poisson dans des filets appelés manches ; on fait la même entreprise dans le ruisseau appelé le Sy[40] qui passe dans ledit lieu . Lequel seigneur désire découvrir les autheurs de ces attentats pour les faire punir selon l’exigence du cas. [41]

Bernard teste le 4 mai 1770 en faveur de sa petite-nièce Louise-Madeleine de Camplong. Il lègue en outre 300 livres pour des messes, 1000 livres pour les pauvres, 100 livres pour la réparation de la chapelle. Il acquitte ses débiteurs de ce qu’ils lui doivent en tout ou en partie. Il laisse à sa mure, son argent liquide, 200 livres de rentes dans lesquelles sont comprises les 100 pistoles de rente de son bien. Elle aura aussi la jouissance de sa maison et des meubles. Il lègue 4000 livres à sa cousine germaine Mademoiselle de Lasserre de Ger. Il désigne comme exécuteurs testamentaires, le chevalier de Bertier et Croharé, curé de Boumourt.[42]

Noble Bertrand, seigneur de Momas, 60 ans meurt dans la nuit du 17 au 18 mai 1770 et est enterré dans l’église de Momas le lendemain.[43]

 

Magdeleine-Louise de Camplong, baronne d’Ozenx, est la fille de Joseph Dabadie-Camplong, seigneur de Cescau et conseiller au Parlement de Navarre, et de dame Magdeleine de Lapuyade-Rostan, nièce de Bertrand de Momas.

 

Entre 1769 et 1778, elle passe des baux avec un berger de la vallée d’Aspe afin sue ses troupeaux de brebis hivernent dans la métairie du Gès et celle du château. Elle usera de son droit de retrait censuel pour empêcher le berger d’acheter une maison à Momas.[44]

Elle épouse le 22 octobre 1771,[45] dans l’église Saint-Martin de Pau, Jean de Casamajor de Jasses, né à Pau, le 6 novembre 1743 de Jacques de Casamajor, chevalier, marquis de Jasses et d’Adriane de Casaus. Jean de Casamajor est le demi-frère de Jeanne-Marie de Jasses qui épouse Louis de Momas, seigneur de Soulenx. Il est  admis aux États de Béarn le 26 janvier 1758, comme seigneur d'Espoey  Il reçoit les provisions de président à mortier du Parlement de Navarre le 17 juillet 1776.

Le 28 juin 1770, hommage et dénombrement,[46] et à nouveau, le 27 juillet 1777, aveu et dénombrement pour la seigneurie de Momas fait par Magdeleine de Camplong, épouse et  authorisée  de Jean, marquis de Jasses. Hommage a été prêté à sa majesté le 2 octobre 1776.[47]

 

En 1779, procès entre Mageleine-Louise de Camplong et les habitants de Momas au sujet du droit de coupe dans les bois de Momas.[48]  Un partage des communaux avait été effectué entre les habitants de Momas et un procès verbal d’aménagement dressé entre 1644 et 1772.[49]  Le terrier de la communauté de Momas avait été dressé en 1775 par Laborde, arpenteur de Pimbo.[50]

Le 10 décembre 1782, échange de terres entre Louise de Camplong et un habitant.[51]

 

Le marquis de Jasses, sa femme et sa mère furent emprisonnés à Pau en 1793 . [52]

Ils figurent sur la liste des suspects dressée par le comité se salut public des Basses-Pyrénées et ont droit à une description concise et savoureuse :

Casemajor-Jasses, 40 ans, marié, sans enfants, arrêté à Pau le 25 septembre, très orgueilleux ; il avait été dans le dessein d’émigrer, lorsque, par malheur, il tomba malade. Ci-devant, noble, ex-président au Parlement, aristocrate, fortement soupçonné de relations avec les émigrés, lui, sa femme, et sa mère ; ayant fait enterrer dans une cave une argenterie immense, retirée par le directoire du district sur dénonciation. A Bayonne.

La Camblong, femme à Casemajor-Jasses, ex-président au ci-devant Parlement, 38 ans, sans enfants ; arrêtée à Pau le 24 octobre ; très aristocrate, très fanatique, receleuse et clubiste d’aristocrates ; son argenterie trouvée cachée sous terre. Profession de marquise si c’en était une ; caractère hautain, orgueilleuse comme un paon ; ayant sans cesse à ses trousses, deux très beaux hommes pour laquais, jusqu’à environ deux ans, qu’ils ont cru avoir mieux employer leurs bras.[53]

 

Un de leurs  serviteurs ne fut pas plus épargné :

CAPDEBARTE, demeurant chez JASSES ; détenu à Pau du 1er au 16 décembre ; n'ayant pas dénoncé l'argenterie de CASEMAJOR enterrée dans une cave dont il tenait la clef.

 

Pas plus que leur fille adoptive :

BLAIR (La) aînée, 25 ans, non mariée ; arrêtée à Pau le 24 octobre ; tricotant, filant, etc. ; adoptée par CASEMAJOR-JASSES, ex-président au Parlement ; vivant avec les muscadins et les aristocrates ; caractère hautain ; regrettant l'ancien régime.

 

Louise-Magdeleine de Camplong, 38 ans épouse de Jean Casemajor, ci-devant homme de loi, décède le 27 thermidor II (14 juillet 1794)[54]. Leur fils unique, Pierre-Armand Jacques de Casamajor de Jasses, né à Pau le 22 mars 1773, mort jeune, 1780 ? , sans postérité, son mari hérite de la seigneurie de Momas.

 

En secondes noces, il épouse Marie-Françoise-Véronique de Capdeville, fille de Louis, baron de Capdeville et d’Elisabeth-Henriette de Labaig-Viella. Il a un autre fils du second lit, mort jeune.[55]

 

Le marquis de Jasses vend  ses biens sis à Momas au citoyen Jean Baptiste Manès. 

Il décède à Jasses le 11 décembre 1819.

 

 

 

 

 

 

Références

Partie 1

[1] Histoire du Béarn T1 P 341 & 351

 [2] le livre des hommages de Gaston Fébus, p93-94. AD. E.300f°31 v°.15

 [3] Dictionnaire de la noblesse  de La Chenaye-Desbois, 1775 tome X p.172

 [4] AD.E 302

 [5] A.D. E 306

 [6] confirmé par A.D 303 / LE 2 août 1376, Arnauton de Momas figure à la montre militaire de Béarn à Morlaas par Gaston Fébus, parmi les gens d’armes de l’ostau d’Arnaud –Guilhem de Béarn : armat et un rocy (Monlesun T VI p 191 et 192

 [7] AD. E 1919

 [8] L’hommage est prêté à Matthieu comte de Foix, vicomte de Castelbon, seigneur souverain de Béarn puis à Archambault de Grailly, seigneur de Béarn en 1398. E 314 f° 31

 [9] confirmé par de Courcelles, dictionnaire universel de la noblesse  t. III p. 36

 [10] dictionnaire de la noblesse de La Chenaye-Desbois, 1775 tome X p 172

 [11] Ils eurent à nouveau des alliances avec les seigneurs de Caubios

 [12] A.D. E 322, procès-verbal in  Flourac : Jean 1er p. 291-292

 [13] cartulaires de la vallée d’Ossau p 291-294

 [14] archives communales de Momas 1465-1779 sols

 [15] Armorial du Béarn, T III p 55 (AD. E 1993 f° 117

 [16] AD E 1267f° 117 (1504-1509) voir aussi E 1993 f°301

 [17] nobiliaire de Guyenne et Gascogne t. II p. 36

 [18] Cahiers du Vic-Bilh, n°9, 1986. texte rédigé par M. l’Abbé Aloys de Laforcade. Dans le jugement de vérification du dénombrement de  Jean Arricau du 26 novembre 1686, B652 f° 365 et 377

 [19] nobiliaire de Guyenne et Gascogne t. II p 376

 [20] E 1734  f° 18. M. l’Abbé de Laforcade

 [21] E 341 f°9 v°

 [22] AD. E 1362 (1481-1537)

 [23] AD. B 854 (1538)

 [24] B 848 f° 87 v°

 [25] AD B 848 f° 72

 [26] Les seigneurs de Hagedet in bulletin de la société académique des Hautes-Pyrénées, juillet-décembre 1913, p 31

 [27] A.D. E 1363 (1579-1572)

 [28] AD E. 572 (1540-1541)

 [29] AD E.2305 (1540-1552)

 [30] Armorial du Béarn T III p 55  (AD  E 1993 f° 301)

 [31] Armorial du Béarn TIII p 502 (A.D. E 1745 f° 87)

 [32] les seigneurs de Hagedet in Bulletin de la société académique des Hautes-Pyrénées, juillet-décembre 1913 p 39

 [33] Voir Dartigue Peyrou, Jeanne d’Albret et le Béarn p 142

 [34] A.D. C 682 f° 123

 [35] Armorial du Béarn T III p 502 ( A.D. E 1754,  f° 61)

 [36] AD E 1640, f° 392, v°

 [37] A.D. E 1372 (1598-1608) voir aussi les seigneurs de Hagedet in Bulletin de la Sté académique de Hautes-Pyrénées, juillet-décembre 1913 p 40

 [38] Dans son testament du 27 novembre 1602, Jeanne de Sainte-Colomme, dame d’Esgoarrabaque,évoque sa fille Marthe, née de son second mariage avec Nicolas de Comminges, épouse de Bertrand de Momas, seigneur de Momas et Maître de camp en faveur duquel mariage elle a promis la somme de detz mille francs et autes causes estangudes aux pactes de mariage… elle laisse à ladite demoiselle sa fille et au dit Seigneur de Momas sa champre per bous et agradables services qu’a recebut d’elle et la somme de 100 livres tournoises… E 1654 f° 8. L’héritière universelle de Jeanne est sa fille du premier lit : Catherine de Monpezat, épouse de Jean de Montlezun, qui vendra à Lannecaube le 18 février 1609, la seigneurie d’Esgoarrabaque à Bertrand de Momas, cousin du seigneur de Momas, mari de sa demi-sœur. E 2045  f°196 v° et E 1541 f°5

 [39] E 2020

 [40] E 2020

 [41] A.D. E. 2020 f° 514,522 et 524

 [42] A.B. I p 180

 [43] AD E 1654

 [44] Archives de Tout-y-croît à Gelos

 [45] A.D.B. 5983

 [46] E . 1364

 [47] Bertrand de Miossens, seigneur de Samsons, capitaine de 50 hommes d’armes, lieutenant de la Compagnie des Gendarmes du duc d’Epernon, époux de Françoise de Montequiou, dame de Sadirac, fille d’Arnoul et Marie de Sadirac. Le frère de Françoise est Simon Roger de Montesquiou, le vicomte de Sadirac. (dictionnaire de la Noblesse de La Chenaye-Desbois

 [48] Le Blant II p.59 & 66

 [49] A.D. E 2031 f° 211 v°

 [50] A.D.  E 1377, f° 293 à 302. Contrairement à la date figurant sur le registre, le testament n’est pas écrit 1636 mais en 1626. Lors de la transcription sur le registre, une erreur a été commise, le datant du 22 juin 1636. En effet, l’acte d’authentification du testament retranscrit à la suite est bien daté du 22 juin 1626 et, à cette époque, Philippe de Momas est bien mariée à David de Navailles, baron de Dumes – ce qui correspond au contenu du testament – alors qu’en 1636, elle est mariée en troisièmes noces avec Augustin de Poyferré depuis déjà six ans.

 [51] AD 2034 f°  167

 [52] AD E 1366 (1629-1631)

 [53] AD E 1377 f°

 [54] Austin, capitaine d’une compagnie au régiment de Champagne, est fils de Charles de Poyferré, sieur de Varenne, et petit-fils de Cyprien de Poyferré, secrétaire ordinaire de la Reine de Navarre AL tome 1 p. 281

 [55] AD E 1368 f° 77 v° à 80 r°

 

Partie 2

 [1] A.D. E. 1368

 [2] De ce second mariage, il sera père d’Antoine-Augstin de  Poyferré, baron d’Arricau A.L. tome 1 p 281

 [3] A.D. E  2045 f° 1 à 3 v°

 [4] A.D. E 1541 f° 5 à 8. Jean de Mirande, de Morlaàs, est certainement celui qui est mentionné dans l’Armorial du Béarn (t III p 533) comme époux de Thabita d’Abadie, d’Artigueloutan selon pactes du 19 mars 1635, mais qui reçoit le 22 mars 1635, trois jours après la signature, 12000 francs, indemnité prévue en cas désavènement du mariage. Il est également appelé dans cet acte, Jean de Mirandolle. A.D. E 2036 F) 57 v°

 [5] A.D.E 1565

 [6] Mariage d’Esther A.D. E1528

 [7] A.D. E 2045 f° 196 v°

 [8] A.D.E 1368 f° 236

 [9] A.D.E. 1369 (1695-1752) et E 1370

 [10] A.D.E 1370 f°  56 v°

 [11] Testament de Jacmine de Bordenave du 27 février 1656, ma sœur Marguerrite, femme de M ? De Momas A.B. I, 370, généalogie de Paul Desclaux Mesplès.

 [12] A.D. C 726,  1662 f° 42, v° (cité par J. de Bertier, revue de Pau et du Béarn, n° 9, 1981, p 91. Voir aussi    C 726 6 septembre 1663

 [13] A.D. 3971,  Etat des hommagers du Béarn, n° 282

 [14] Registres paroissiaux de Saint Faust (M. l’Abbé de Laforcade). La sœur de Marguerite, Jacmine ou Jammine, épouse Paul de Mesplès, parents de Louise de Mesplès qui épousera Dominique de Desclaux, évêque de Lescar après le décès de Louise.

 [15] A.D.  B 692 f° 300

 [16] A.D. B 980

 [17] Catalogue des sceaux des archives des P.A ? Raymond, n°474.

 [18] Armorial du Béarn, T 1 p 57. E 2060 f°66. Cousin par les Bordenave.

 [19] E 2053 et E 2047 f° 91.

 [20] A.D.E 1371 f° 82 v°

 [21] A.D. C. 746, 1700  F° 56 v°, (cité par J. de Bertier, revue de Pau et du Béarn, n°9, 1981, p 91) et dénombrement B 5810 (de 1701). Voir aussi C 746 f° 252,  v°.

 [22]  E 2081 f° 74 à 76

 [23] B 5810

 [24] A.D. E 2054 (M. l’Abbé de Laforcade)

 [25] A.D. E. 2082 f° 304

 [26] Pierre avait prêté à François de Navailles 7000 livres pour acheter le quart de dîme de Bérenx et un moulin. Il avait reçu une hypothèque en garantie du paiement. François de Navailles avait revendu la dîme à Monsieur Duhau qui contestait la vente car Navailles avait aussitôt construit un autre moulin près de celui qu’il avait vendu. Entre temps, Pierre de Momas avait cédé son hypothèque à Dominique Desclaux-Mesplès sans lui fournir les papiers prouvant son droit sur ces biens. Après de nombreuses procédures, l’évêque est condamné à respecter le contrat et Dominique de Momas lui fournit enfin les papiers qui lui permettront de rentrer dans ses fonds.

 [27] A.D.E 1371, f° 96

 [28] 20 avril 1665 : mariage en la chapelle Notre Dame de Bétharram ; l’épouse est assistée de sa mère M… de Bordenave et de son frère aîné. (M. l’abbé Aloys de Laforcade.

 [29] A.D. E 1371 f° 93

 [30] A.D.E 1371, f° 102 v°

 [31] A D. E 2085 f° 471

 [32] A.D. B 4683 f° 193

 [33] Registres paroissiaux de Momas (M. l’abbé de Laforcade)

 [34] Registres paroissiaux de Momas (M. l’abbé de Laforcade)

 [35] Appelé Bertrand dans son acte de baptême du 26 septembre 1709 GG

 [36] M. l’abbé de Laforcade

 [37]  G G 12 f° 11 (copie Soulice p. 230-231)

 [38] A.D. C 788, f°39 r°(cité par J. de Bertier p.91)

 [39] M. l’abbé de Laforcade

 [40] En béarnais lou Sy et sur les cartes actuelles le Loussy

 [41] A.D 4019 f° 30.

 [42] Archives de Tout-y-croît à Gelos (M. l’abbé de Laforcade)

 [43] Registres paroissiaux de Momas (M. l’abbé de Laforcade)

 [44] Archives particulières, derniers documents transmis à Philippe

 [45] PAU A. C. GG 131 , f° 29, v°

 [46] B 5596 f° 309

 [47] Archives Mme Teillard

 [48] A.D. FF 1 + supplément au E 5 (1644 – 1772).

 [49] A.D. DE 1 (1644-1772)

 [50] Archives communales de Momas

 [51] E. 5794 f° 570.

 [52] Armorial du Béarn T I p. 173 (F. Rivarès, B.S.S.L.A. Pau, 1881-1882, IIème  série, tome XI p 14 et 15

 [53] Liste des suspects établie par le comité de Salut Public en 1793. Rechercher commentaires sur la mère de Jean

 [54] Pau A.C.

 [55] Armorial du Béarn T I p. 172 à 174

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